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30 ans

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30 ans, équilibre fragile vertigineux.
Entre celle que tu dois être et celle que tu es profondément.
L’une retient, l’autre devient.
L’une a peur, l’autre expérimente au quotidien.
Où sont les devoirs?
Être, plaire, plaire et être?
Juste être. Au risque de déplaire, dérouter, enchanter notre civilisation désenchantée.
30 ans, l’équilibre difficile.
Tu devrais t’accomplir ! Accomplir, faire, construire, acquérir, féconder, fonder, investir.
Qui es-tu? Que dis-tu? Que fais-tu?
T’es-tu réalisé? Vas-tu le faire? Es-tu un modèle de société ?
Que laisseras-tu derrière ?
La peur de finir banal, indifférent dans un monde d’indifférence, fade et sans substance. L’envie de vivre. Authentique. Vraie. Vibrante. Éternelle.
30 ans, âge promesse, fragile équilibre qui bouscule et donne envie de libérer la lionne, la sauvageonne, la douce, la creative, la vraie.
Il est temps.
30 ans, âge des possibles, âge de la mise en danger, de la mise à mort ou de la mise en liberté. Âge pour interroger, murir, se mettre à nu et affirmer le message que tu as à porter.
Ta destinée.
La coquille, illusoire protection. On s’y sent si étriqué, bridé, étouffé.
Connais-tu ce vertige de vivre?
Carcan, devoir, barrière, coquille.
Se libérer, créer, oser.
Que restera-t-il?
Les règles que nous avons respectées ou celles que nous avons transgressées ?

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Les délices de Tokyo ou le beau en toute simplicité

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Il y a quelques jours j’ai eu l’intense plaisir de découvrir un film merveilleux.

En découvrant la bande-annonce des délices de Tokyo je me suis dit que ce film était une promesse. Et je n’ai pas été déçue.

 

Les films dont je parle ici (par exemple ici ou ici) m’ont tous fait vivre un moment particulier. Un moment où je me dis qu’être humain, que ça soit difficile ou pas certains jours, c’est une expérience magnifique et belle.

Depuis toujours, je regarde les gens qui m’entourent avec énormément de curiosité. On m’a souvent dit qu’il était impoli de dévisager les autres comme j’aime le faire. Mais je ne peux pas m’en empêcher. J’aime deviner l’histoire, les joies, les déceptions, les doutes et les regrets de chacun. J’ai toujours aimé voir au-delà…

delice de tokyo fille

Ces films sont une fenêtre sur cet au-delà. Mais pas seulement. Ils subliment les histoires de vie. Est-ce bien réel? J’aime penser que oui. Que tout dépend du regard que l’on porte sur la vie. Et les réalisateurs tels que Naomi Kawase ont en commun de porter un regard bienveillant sur l’Homme. Je pourrais écrire encore et encore au sujet de sa réalisation sensible, intelligente et subtile…

Les_Delices_de_Tokyo mamie

L’histoire des délices de Tokyo n’est pas vraiment heureuse, c’est juste la vie. La vie d’une mamie, la vie d’un vendeur de dorayakis, d’une adolescente, d’un oiseau, de haricots, du vent qui souffle et de cerisiers en fleur… Comment faire une histoire à partir de cela? C’est une poésie. Plus jeune, je n’aimais pas trop la poésie… elle manquait de réalisme pour moi.

Mais quand on fait de la réalité une poésie, qu’est-ce que ça donne? Et bien un film magnifique. Un film qui m’a tiré quelques larmes, alors qu’au fond… il n’y avait rien de bien compliqué. Juste des vies qui s’entrecroisent et qui ont sans doute une chose commun : un besoin de liberté et d’amour.

Qui n’a pas besoin de liberté et d’amour?

Qui peut nous libérer d’une situation entravante? La réponse de ce film est simple : nous-même. Nous avons la clé qui ouvre toutes les portes.

Voilà selon moi une importante leçon de ce film. Il ne tient qu’à nous de nous connecter à la beauté environnante et de nous extraire d’un quotidien qui peut parfois avoir figure de prison.

delices de tokyo mamie 2

J’aimerais parler aux haricots, aux arbres, au vent, moi aussi… qu’est-ce qui m’en empêche d’ailleurs? Peut-être que la mamie de ce film arrive à se connecter autant à toute chose, car elle a été privée toute sa vie de liberté.

Peut-être que l’humanité a besoin d’aller toujours plus loin dans l’illusion de cet enfermement, de cette division à l’autre, et à soi… pour mieux se connecter au Tout.

Peut-être est-ce là toute l’expérience de la vie.

Et vous, vous en connaissez des films qui vous transportent comme ça, avec ce regard sincère et bienveillant ? 🙂

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Je risque donc je suis (vivant) !

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Lorsqu’on me demande de raconter mon voyage en Inde, il y a une partie difficile à traduire avec des mots. Une partie plus subtile, une partie qui se vit plus en terme de ressenti. Et parmi ces sensations, il y en a une qui m’a marquée au niveau du samadhi de Sri Aurobindo et The Mother à Pondichéry : un profond sentiment d’amour, de sécurité et de bienveillance.

J’étais si loin de mes repères, mais je me sentais si bien, comme à ma place. Et alors, j’ai réalisé que l’on pouvait se sentir partout « chez soi ». A contrario,  on peut se sentir instable et angoissé, même dans le cadre le plus sécuritaire du monde. Car le sentiment « d’être à sa place » est avant tout intérieur.

Ce qui me conduit aujourd’hui à m’interroger sur l’illusion de la sécurité.

Finalement, nous recherchons souvent la sécurité dans des sources extérieures : des objets, des personnes ou même des idéologies qui nous rassurent. Ou encore, nous rentrons dans « une norme » qui puisse réduire les risques au maximum. Mais il me semble que souvent, tout cela ne représente que des palliatifs qui nous éloignent de notre véritable nature. Car en faisant cela, nous nous éloignons de notre « chemin de vie » unique au profit d’un « schéma de vie » standardisé et plus sécurisant.

Ainsi, pour beaucoup, ce qui rassure repose essentiellement sur une sécurité matérielle, sur de l’argent, sur un système… qui est éphémère par nature.

Autour de moi je constate que rien n’est plus précieux que « la sécurité », « les repères ». Même si le monde s’écroule partout ailleurs, tant que nous avons le sentiment de cette illusoire sécurité, alors tout va bien. Parfois des relents du chaos extérieur approchent nos frontières, et alors un élan de solidarité se soulève, mais la vague passe et on retourne bien vite à nos habitudes sécuritaires. Ce n’est pas toujours négatif bien sûr…Tout est une question d’équilibre.

Mais je réalise que cette sécurité peut nous tuer [du point de vu de notre Etre]. Elle ne nous rend pas plus humain, elle ne nous rend pas plus vivant… elle nous endort au mieux, elle nous tue au pire.

Nous nous agrippons à tous nos acquis comme si c’était les choses plus importantes au monde, et cela passe avant notre véritable épanouissement.

Peut-être que pour oser changer les choses autour de soi et en soi, il faut en parallèle développer ce fameux sentiment de sécurité intérieure dont je parlais au début. Probablement que ce sentiment de sécurité intérieure se développe avec un mental apaisé, et s’entretient avec la foi.

Il y a quelque temps j’ai vu un documentaire sur des grimpeurs de l’extrême dans le parc de Yosemite (Valley Uprising, je vous le conseille!). Ils ont fait du risque leur philosophie de vie et de l’escalade un acte pour l’éveil des consciences. Il ne s’agissait pas seulement de personnes en recherche de sensation forte, mais de jeunes qui souhaitaient réagir à une société d’après-guerre qui avait tant besoin de se sentir sécurisée. Et c’était très inspirant de les regarder se défier sur plusieurs générations…

Attention, je ne fais pas l’apologie du risque à tout prix. Je trouve que la vie est trop précieuse pour la mettre en danger à tout va.

Mais j’ai toujours admiré les personnes libres. Libre dans leur tête et libre dans leurs actes.

Et comme dans la vie il n’y a pas de hasard, je viens à l’instant de découvrir cette vidéo (je ne faisais pas du tout de recherche sur ce thème, mais je suis tombée dessus en faisant une autre recherche, c’est drôle la vie non? <3)

Voilà une réflexion intéressante sur les « forces de conservation«  /VS « les forces d’évolution »… N’est-il pas intéressant de s’interroger : qui est-ce que je nourris le plus? L’évolutionniste en moi ou le conservateur?

Un peuple qui est prêt à sacrifier un peu de liberté, contre un peu de sécurité, ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux. Benjamin Franklin

Je vous embrasse mes chers lecteurs et lectrices fidèles au rendez-vous 😉

When people ask me to talk about my trip to India, there is a part that is difficult to translate into words. A more subtle part, a part that lives more in terms of feeling. There is a particular feeling I remember well at the samadhi of Sri Aurobindo and The Mother at Pondicherry: a deep sense of love, security and benevolence.

I was so far from my bearings, but I felt so good, like in my place. And then I realized that we could feel anywhere like « at home ».On the other hand, we can feel unstable and anxious, even in the safest part of the world. Because the feeling of « beeing in my place » is really inside of me.

This leads me to wonder about the illusion of security.

Finally, we often seek safety in outside sources: objects, people, or even ideologies that reassure us. Or we follow a « standard » that can reduce risks to the maximum. But it seems to me that all of this, is only palliative that separate us from our true nature. Because when we do that, we replace « the life we where born to live » by a « pattern of life » safer.

Around me I see that nothing is more valuable than « security ». Even if the world collapses everywhere, as we have the feeling of being in a false sense of security, all is fine. Sometimes the outer chaos is approaching our borders, and so solidarity is emerging, but we return quickly to our safety habits.

I realize that this particular security is killing us. It does not make us more human, it does not make us more alive … it sleeps us at best, at worst it kills us.

Perhaps to change things around us and inside of us, we have to develop that famous sense of inner security that I mentioned at the beginning. Probably this feeling of inner security is developing with a peaceful mind and with faith.

Some time ago I saw a documentary on extreme climbers in Yosemite (Valley Uprising). The risk is part of their philosophy of life and climbing is an act for the awakening of consciences. It was not only people in search of strong sensation, but young people who wanted to respond to a society that need to feel very secure after the war. It was very inspiring to watch them.

Note that I am not promoting the act of putting his life in danger. I find that life is too precious to jeopardize anything goes. I find that life is too precious.

But I admire people free. Free in their minds and free in their actions.

And here’s a nice coincidence, I have just now discovered a video about the importance of not being afraid of risk (I did not research this subject ! Life is funny, no? ❤ )

Sorry but the video is only in french !!

This is an interesting reflection on the « conservative forces » / VS ‘the evolutionary force « … The question to ask yourself: who do I feed the most? The evolutionist in me or the conservative?

Any society that would give up a little liberty to gain a little security will deserve neither and lose both. Benjamin Franklin

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Surmonter le manque d’amour de Soi #4

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Ma grande soeur et moi étions petites, nous jouions dans l’espace jeux pour enfants d’un magasin. Un petit garçon s’est approché de nous, et tout sourire il a demandé à ma soeur comment elle s’appelait et si elle voulait jouer avec lui. J’étais juste à côté et je ne comprenais pas pourquoi il ne me regardait pas, il avait l’air gentil, je lui ai dit bonjour, et j’ai tenté de lui donner mon prénom.. Il s’est enfin tourné vers moi, et il m’a répondu : « toi, je t’ai pas sonné! ».

sad

C’était comme une giffle… ce petit garçon avait planté un petit coup de canif dans une blessure déjà bien à vif, ce n’était ni la première ni la dernière fois que je ressentais cette douleur.
J’ai souvent eu le sentiment d’être invisible à bien des yeux, et j’ai grandi en emportant ce sentiment de mise à l’écart, cette peur de susciter l’indifférence. Ce qui a pu créer de la jalousie, de la rivalité, le sentiment d’être de trop, ou pour le dire encore autrement, le sentiment de ne pas être digne d’amour et d’attention…

ignored

Etre ignoré, à jamais le pire sentiment..

Qui n’a jamais ressenti cette morsure? Combien de ces petites ou grandes blessures avons-nous cumulées?
Nous encaissons souvent en silence, ou avec irritation le coup porté en plein dans notre plexus (c’est ainsi que je me le figure…), touché en plein dans notre confiance en soi, ébranlé dans notre conviction d’être à notre place en ce monde.

Et alors, dans une quête insatiable, nous continuons à chercher chez les autres cette attention, cet amour, au lieu de nous l’apporter à nous même. N’est-ce pas là une des explications de notre monde de compétition et de rivalité?

Que signifie s’aimer soi-même au fond? Je comprends aujourd’hui que cela implique de s’apporter à soi une réelle attention. Et surtout de comprendre que la terre nous appartient et que nous sommes partout à notre place. La vérité c’est que nous ne sommes pas séparés du monde. Nous n’avons pas à nous battre puisque nous avons tous notre place. Voilà la première sagesse que j’ai reçue en plein coeur lors de mon voyage en Inde.

Ma conviction est qu’avec un peu plus d’amour de soi, notre monde serait bien plus paisible et solidaire. Pour créer la paix, nous devons regarder bien en face ce sentiment d’incomplétude et de rejet.

Alors aujourd’hui j’ai envie de m’adresser à la petite fille en moi, celle qui se sent si souvent de trop, celle qui essaie de se rendre agréable à l’autre, celle qui minaude pour plaire, ou celle qui se cache et essaie de se rendre invisible par peur, je lui dis : tu brilles par nature, tu es partout chez toi. Tu n’as rien à faire, juste Etre.

yourself

Aime toi et le reste suivra…

Namaste 🙂

Si vous souhaitez lire les 1er, 2e, et 3e volet de la série « Surmonter le manque d’amour de soi ».

J’ai reçu l’intuition que je devais traduire mes textes en anglais… ça me prend du templs mais je vais essayer en m’aidant d’internet (ouf!!).. Je suis désolée pour les fautes, toute aide est bienvenue ! 😉
I had the intuition that I had to translate my texts in English … it takes me some time but I will try with the help of internet (phew !!) .. I’m sorry for the mistakes, any help is welcome! 😉

How to overcome the lack of self-love #4

My older sister and I were small, we were playing in the children’s play area of ​​a store. A little boy came up to us with a big smile and he asked my sister what was her name, and if she wanted to play with him.  I was very close to them, and I do not understand why he was not looking at me, he seemed nice, I said hello, and I tried to give him my name .. He finally noticed me, and he said, « I’m not talking to you! ».

It was like a slap, I was stunned … I have not forgotten that day, that little boy planted a knife in an  open wound,it was neither the first one nor the last time when I felt this pain. This scar I could name it « Indifference » « Being Ignored ». I often had the feeling of being invisible to many eyes, and I grew up carrying around that feeling of abandonment. Which could create jealousy, rivalry, competition…Or the feeling of being unwanted, and finally, as if I did not deserve love and attention …

Who has not felt this injury? How many of those small or large wounds have we accumulated?

We frequently endure in silence this punch in our plexus (this is how I imagine it …), hit right on our self-confidence, shaken in our sense of being in our place in this world.

And then, in a insatiable quest, we continue to look outside this attention, this love, instead of bring it to ourselves. Is it finally an explanation of our world of competition?

What is the meaning of the words « love yourself »? We have to give attention to ourselves.  We must finally understand that the earth is ours and that we are all in our place. We do not have to fight because we are all welcome, we all have our place. The truth is that we are not separate from the world. That’s the first wisdom I received in the heart during my trip to India.

My belief is that with a little more of self-love, our world would be more peaceful and united. To create peace we must confront this feeling of emptiness and rejection.

So I want to speak to the little girl in me, the one who feels so often unwanted, one that tries to make himself agreeable to the other, one that simpering to please, or the one who hides and tries make himself invisible by fear, I said, « you shine by nature, you are everywhere at home. You have nothing to do, just Being. »

self-love

Namaste 🙂

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Etre différent, c’est être vivant

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Ces derniers temps, je me dis souvent que je suis « inadaptée ».. et étrangement cela me soulage d’un énorme poids.

Si j’accepte d’être inadaptée, alors j’accepte de ne pas forcément cadrer avec notre société, et si j’accepte de ne pas cadrer avec notre société…alors je me sens plus libre d’être celle que je suis.

C’est bien d’être différent, non? Est-ce un problème pour vous?

beautiful

Je pensais que pour moi ce n’était pas un problème, et j’ai compris récemment, suite à une séance de soin, que je ne l’assumais pas vraiment..voir même que c’était en train de me consumer à petit feu.

Ce qui me détruit doucement, c’est qu’une partie de moi a essayé de se conformer petit à petit, pire, qu’une partie de moi s’est figée car elle n’osait pas s’exprimer. Mais pourquoi? Qui me juge?

Le conformisme n’est pas toujours là où on le croit… On se dit peut-être qu’on prend certains risques, ou qu’on en a pris… mais s’est-on vraiment détaché du regard des autres? Fait-on ces choix car nous souhaitons être approuvé ou vraiment parce que sans ces choix, notre vie n’aurait aucun sens? S’est-on vraiment affranchi de notre peur du jugement extérieur ?

Moi pas, visiblement. Ma tête pensait que si, mais mon corps m’a dit que non.

Mon corps n’est pas libre. Mon corps se protège du regard des autres, mon corps me dit que j’ai toujours peur d’être jugée. Au lieu d’être mon allié, mon corps est devenu ma barrière avec l’extérieur.. J’ai fui. Mais qu’ai-je fui?

Je ne suis pas très à l’aise en société..mais je fais comme si je l’étais, ou du moins je travaille fort pour y arriver. J’adore chanter, mais je n’ose pas, car j’ai peur qu’on se dise que je n’ai pas une voix suffisamment spéciale.. j’aime tant écrire, mais j’écris de plus en plus rarement ici, car j’ai peur de ne rien dire d’intéressant… j’adore fixer les gens, je suis si curieuse de tout le monde, mais si je le fais trop, alors on me prendra sans doute pour une allumée. Depuis toute petite j’ai terriblement envie de serrer des gens dans mes bras, mais je laisse à peine les gens me toucher aujourd’hui.. Souvent dans le métro j’ai envie de pleurer, je ne sais pas pourquoi mais le rythme du métro et ce que j’y vois.. font remonter tant d’émotions en moi.

Alors maintenant je laisse les larmes couler. C’est bizarre ? Mais c’est bon. C’est délicieux même. Ce n’est pas de la tristesse, c’est la Vie.

Quelqu’un de très censé m’a dit un jour « ne laisse pas ton hypersensibilité te détruire, ne sois pas un de ces poètes qui brûle par les deux bouts.. ». Je crois que ça m’a énormément influencée.. je crois qu’il y avait du vrai dedans. J’ai gardé ma tête sur les épaules, j’ai respiré un bon coup et j’ai avancé dans ce « monde de brut » (et oui, on apprend à se « blinder »). Mais aujourd’hui, tout en moi demande à assumer cette sensibilité pour en faire quelque chose d’unique, de beau, et si possible d’utile au monde.

beauty

La beauté commence quand vous décidez d’être vous-même – Coco Chanel

La question reste alors.. dans quelle mesure peut-on vraiment être soi-même ?

Je lisais récemment dans un livre qu’il était bon de laisser s’exprimer notre « douce folie ».. mais qu’il valait mieux la laisser à la sphère privée. Je comprends ça.. si tout le monde se laissait aller, ça serait peut-être le chaos? Ou peut-être que pas mal de gens dans les hôpitaux psychiatriques seraient dehors et inversement !?

Je ne sais pas.

Ce que je sais c’est que c’est beau une personne qui ose vraiment être elle-même. ça peut déranger, ça peut déstabiliser.. mais ça inspire.
On sait comment ce qui est connu et convenu est accueilli, mais on ne sait pas comment l’inconnu et l’inattendu seront accueillis. Pourtant c’est dans cette zone d’inattendu que la magie opère et que les humains se sentent peut-être même.. un peu plus eux-mêmes et un peu plus unis. Car un peu plus vrais et authentiques.

Et il n’est pas rare que les fous d’aujourd’hui soient les génies de demain. 😉

Ne sois pas normal

Ne sois pas normal…

J’ai compris récemment, que les premières personnes dont j’essayais d’obtenir l’approbation étaient mes parents… évidemment ! ça commence toujours là..! Mais n’ai-je pas réglé cette question quand je suis partie de chez moi à l’âge de 17 ans? Visiblement non.

Leur voix est restée quelque part en moi.. celle qui disait « Tiens toi comme ça, fais ce choix là.. ça sera mieux pour toi..Tu peux faire tellement mieux, ça ne te dérange pas de te gâcher? Tu n’es qu’une pleurnicheuse.. Ne rigole pas trop tu as l’air d’une débile mentale (véridique !).. »

Quel choc de réaliser à quel point je m’étais enfermée dans la prison de leurs attentes et dans mon envie de conserver leur amour. J’ai profondément pris conscience de cette prison, et j’ai tant pleuré… Car l’amour est… on ne l’obtient pas, on ne l’emprisonne pas. Et puis, ne pas être approuvée ne signifie pas ne pas être aimée.

Elevons nos enfants en ne les limitant pas, mais au contraire en leur insufflant une belle vérité qui est : tout est possible !

wall

Vous êtes limité seulement par les murs que vous avez construit vous-même

Sur ces belles paroles je vais terminer de préparer mes bagages avant mon vol pour l’Inde, d’où j’espère avoir le courage de vous partager quelques images et pensées 🙂 Je prends mon appareil photo avec moi !

 

 

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Apprendre à danser avec La Vie…

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Il y a une règle toute simple à appliquer au quotidien pour une vie plus heureuse.

Celle d‘interroger La Vie.

Nous n’y pensons pas forcément, mais on peut l’interroger. Lui demander qu’elle nous apporte les réponses à nos questions existentielles en suspend.

Ensuite il y a deux choses :

1) Etre attentif aux réponses envoyées, qui peuvent prendre bien des formes…
2) Accepter la réponse pour ce qu’elle est, ne pas vouloir la plier à ce que l’on souhaiterait qu’elle soit.

Récemment je l’ai interrogée.. Pourquoi ai-je vécu cette drôle d’expérience? Je ne comprends pas l’intérêt.. je ne comprends pas, mais je sens bien qu’il y a un sens… !!!

Et elle m’a répondue d’une façon étonnamment claire…Elle m’a répondue au travers d’un livre qui se nomme « Le plus bel endroit du monde est ici » de Francesc Miralles.

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Ce livre raconte l’histoire d’Iris 36 ans, seule et qui s’ennuie dans sa vie… à tel point qu’elle envisage d’en finir. Et alors qu’elle est sur le point de passer à l’acte… tout bascule.

Plus je lisais ce livre, plus mon étonnement grandissait, car son histoire à moitié magique faisait exactement écho à ma drôle d’expérience.

S’en est suivie une vive émotion. Quelqu’un, Quelque chose ou je ne sais quoi, prend suffisamment soin de nous pour répondre à la moindre interrogation que nous lançons ???

Parce que là, on ne pouvait pas me répondre de façon plus limpide.

La réponse est oui. Définitivement oui. Lorsque nous lançons une interrogation, ou même un appel à l’aide, la réponse (et l’aide) nous reviennent toujours d’une façon ou d’une autre.
Au travers d’une rencontre, d’un livre, d’une parole à la télévision..il y a des signes et des réponses partout, parfaites pour nous !

Ayez confiance en cela, et vous verrez la vie comme un vaste jeu de piste qui n’a qu’un seul but, vous révéler votre véritable nature  🙂

J’aimerais aussi partager avec vous une image qui m’est venue récemment. Nous devons apprendre à danser avec La Vie. Elle nous présente toute sorte d’expériences, tels des partenaires de danse avec lesquels nous devons apprendre à danser le coeur léger. Sans regarder en arrière, car on tomberait, et sans trop regarder nos pieds, car on manquerait l’instant présent !

Alors dansons avec la vie, tourbillonnant d’une expérience à une autre.. et surtout, allons là où notre coeur nous porte, tout simplement. Car notre coeur suit une loi d’attraction, et il est tout simplement idiot d’y résister !

Je vous laisse avec quelques belles citations du livre :

« Ceux qui nagent toujours dans le spectre moyen des émotions ne connaîtrons jamais l’essence de la vie. Voilà l’enseignement du puits : il faut parfois toucher le fond pour saisir l’immensité du ciel. »

« La mort n’est triste que pour ceux qui n’ont pas osé vivre. »

« Abandonne le passé, le présent démarrera »

« Un ange, c’est quelqu’un qui t’empêche de chuter en t’apprenant à voler. »

« Oublie le passé et oublie ce qui va suivre. Maintenant tu n’es nulle part et partout à la fois. »

« Chaque fois que tu bois du thé en compagnie de quelqu’un, tu vies une occasion unique et très particulière, un évènement qui ne se reproduira jamais deux fois de la même manière.. »

« Au lieu de te lamenter que cela soit terminé, réjouis toi que cela soit arrivé. » 

danse femme